Walter Siegfried et Frank Helfrich ont cherché de manière ciblée des partenaires à Munich et dans les environs, qui représentent avec compétence différentes cultures vocales. Après la présentation du projet, des rencontres individuelles (avec Shankar Lal d'Inde, Layt Abdul Ameer d'Irak, Haruyo Maruyama du Japon, Ndiaga Diop du Sénégal) ont permis de sonder les caractéristiques spécifiques des cultures vocales représentées. Ce travail a servi de base à la composition, qui fait revivre l'atmosphère de ces cultures vocales dans de courtes séquences.
Chorégraphie
Les acteurs se sont déplacés dans les espaces publics du Gasteig selon une chorégraphie calculée avec précision. Des moments de composition préenregistrés (bruits légers, sons, mots), sur lesquels s'appuyaient des paroles et des chants en direct, ont été diffusés par les haut-parleurs portés par les participants. La composition ne pouvait être découverte que par une certaine partie du public, en fonction de l'endroit où se trouvaient les acteurs et de leur nombre. Il y avait des passages plus fermés, plus visibles, où le groupe dans son ensemble était visible et audible (par exemple sur le grand escalator dans le hall de verre), et des séquences de duos et de tercets plus isolées et plus discrètes (par exemple dans les cages d'escalier ou dans le parking souterrain).
traduit automatiquement de la langue allemande