Faune, faune, faune
(2019)

C’est une invitation, une conversation, une rencontre.
C’est un habitat, un moment, une expérience.
Tissé comme un «meshwork », une cabane de pensée, Faune faune faune s’empare de la performance comme outil pour créer des situations et des liens. C’est une composition qui se déploie sous la forme hybride d’une conférence, d’une visite et d’un workshop où sont conviées la poésie et la convivialité. Le public est invité à habiter activement l’espace du Commun et l’espace que l’on co-crée en regard les uns des autres - selon un processus préparé par les performers.

Faune, faune, faune propose des actions poétiques pour inventer des façons de co-habiter le monde, les mondes, de « jardiner des possibles », des abris oniriques.
Prêter l’oreille à ce qui ne parle pas mais n’en pense pas moins. Être pierre et amasser mousse. Remettre en perspective le moment où l’on cesse d’habiter pour se comporter en spectatrices : le moment du Faune, qui se réveille en 2D dans un paysage-façade. Le revisiter, l’interroger : Faune! Faune! Faune! Comment habiter le monde, les mondes?
Il fait trop chaud désormais pour déjeuner sur l’herbe.