Numero Ventitre
(2002)

Cette troisième expérience puise toujours dans la mémoire et dans les rêves d'enfance et d'adolescence. Cette fois on touche une sorte d'archétype du rêve de garçon : jouer une finale du Championnat du monde de football, qui pour la plupart se concrétise uniquement dans une cour de jeu ou devant son miroir. Cette soif de reconnaissance de tout adolescent normalement constitué rejoint celle de l'émigré italien (ici de deuxième génération) qui s'imagine sauver la Patrie de ses ancêtres par un geste athlétique sublime.
Il y a encore des options à définir, mais le concept est simple. Massimo Furlan " va jouer " seul sur la pelouse pour 2 fois 45 minutes (mais sans ballon). Jean-Jacques Tillmann (icône du commentaire sportif romand) est sur les gradins avec la vidéo de la Finale de 1982 entre l'Italie et l'Allemagne qu'il commente en direct " en intégrant " le joueur Furlan (11ème ou 12ème joueur de la Squadra Azzurra, ceci n'est pas encore arrêté). Ce joueur aura ses éléments biographiques fantasmés mais encore un peu flous pour l'instant (Ecole des Beaux-Arts à Turin, rencontre fortuite dans le bus avec le sélectionneur Bearzot ; ou encore joueur à la carrière fulgurante dans de petites équipes jusqu'à la consécration, etc.).