couper la vision
(2021)

réalisé dans le cadre du projet REFUGIA - Territoire de l'Ambigu Installation multimédia : 2 impressions lambda sur aluminium, mini-haut-parleurs, audio. Initié par Abdelaziz Zerrou et soutenu par Pro Helvetia, le projet REFUGIA est une réflexion collective sur les refuges comme opportunité potentielle en temps de crise dans une époque où la survie dépend d'une collaboration radicale entre l'homme et la nature. de la nature. Sur invitation de Zerrou, les artistes* Aglaia Haritz, Corina Rauer, Pascal Schwaighofer, Anna-Sabina Zürrer et les écrivains Ayoub Mouzaine et Mohammed El Khadiri se sont réunis pour utiliser le lieu de retraite d'un un jardin de 7000 m2 comme point de départ pour sortir de la crise. et d'en débattre artistiquement. La collaboration a abouti à une exposition spécifique au lieu. d'exposition. Dans le jardin, la thématique de la préservation et de la destruction est toujours présente. Il s'agit de trouver un équilibre maintenir l'équilibre et trouver l'équilibre avec notre environnement. Le noisetier est régulièrement taillé sur place, car il pousse très vite. pousse et prive les autres plantes de lumière. L'éviction de la lumière par les plantes dominantes est un problème bien connu et entraîne, dans les cas extrêmes, une réduction de la biodiversité. En intervenant dans les cycles naturels, l'être humain il se prive, dans le pire des cas, de son propre avenir. Dans une action performative de plusieurs jours d'Anna-Sabina Zürrer et Corina Rauer toutes les feuilles d'un noisetier sont coupées avec des ciseaux de manière à ce que seules les les fins bords des feuilles restent en place. Avec le temps, les feuilles coupées sèchent. et il devient perceptible que l'intervention dans la plante fait plus de mal que de bien. Les Les artistes coupent tout l'arbuste comme s'il s'agissait de parasites. C'est un travail un travail de Sisyphe qui s'apparente au jardinage qui n'a jamais de fin.