ionicons-v5-h ionicons-v5-f ionicons-v5-f ionicons-v5-k ionicons-v5-a ionicons-v5-i ionicons-v5-e ionicons-v5-h ionicons-v5-l ionicons-v5-j ionicons-v5-g ionicons-v5-g ionicons-v5-i ionicons-v5-k ionicons-v5-g ionicons-v5-g

Rote Beete Phase III ist eine Fortsetzung der am RIAP-Festival in Québec gezeigten Performance Rote Bete (siehe Text angefügt bei "Weitere Informationen". Der Chicagoer Musiker Paul Giallorenzo spielt zur Performance auf seinem weissen Piano.

Material Performance Claudia: rote Beten, weisse Stofftasche, Holzbrett, Gabeln, Messer, weisse Kleider (Shirt mit verlängertem Kragen, Rock, Leggings)
Elastic Arts, Chicago, US, 2015
https://claudiabucher.com


Additional

Publikationstext von Florent Schmitt über die am "RIAP, Internationale d'Art performance de Québec 2012" gezeigte Performance "Rote Bete" (13. September 2012) von Bucher, Claudia;: Bucher, Claudia; / 20 h 51: Bucher, Claudia; prend place. Elle arrive d‘un pas déterminé, portant un lourd sac en tissu. Le silence n‘est pas pesant mais dense. Bucher est habillée en blanc, avec une jupe, un collant et un t-shirt à manches longues. Tenue sportive, mais la jupe devient tablier lorsqu‘elle s'agenouille pour préparer les betteraves qu'elle sort de son sac. Elle coupe les tiges pour en faire un tas. Lorsqu‘elle a fini, elle se redresse les betteraves et retire sa jupe. Première transformation. Elle ramasse les betteraves une par une et les glisse sous ses habits, déformant progressivement son corps. De son sac de Mary Poppins, elle sort des fourchettes, autant que le nombre de betteraves, pour les y planter, une par une. C'est laborieux! Labeur déjà présent lors de la préparation rituelle des légumes. Le geste quotidien n'est que le premier d'une série dont la difficulté sera croissante: il devient hardi de planter une fouchette dans une betterave derrière l'épaule quand les mouvements du corps sont déjà entravés par d'autres excroissances surmontées de tiges en métal. Cela me fait penser aux enfants ou aux adultes qui expérimentent les mouvements en essayant de se lécher le coude et se confrontent ainsi aux limites de leur corps. Avant qu'elle finisse de planter toutes les fourchettes, les premières betteraves commencent à saigner. Bucher, Claudia; entreprend une marche monstrueuse. Elle ne joue pas la souffrance, elle nous y amène par un sentiment de compassion face à son etre en difficulté, entravé dans sa déambulation. Difficulté réelle, amplifiée par la douleur symbolique de ce corps difforme qui saigne, de plus en plus, au fur et àmesure qu'elle poursuit son tour de la salle, rythmé par le son des fourchettes qui s'entrechoquent entre ses cuisses. Elle continue sa transformation: à chaque mouvement, le rouge se répand davantage. En France et en Suisse, la betterave, rouge, est raffinée pour devenir du sucre, ce sucre encore blanchi pour correspondre aux standards de consommation. La décoloration ici s'inverse: le blanc se couvre de rouge. L'artiste termine sa ronde en revenant à som point de départ. Elle semble fatiguée. Elle se libère de ses entraves. Elle tire sur le fourchettes et coupe le tissu pour libérer, arracher, ces verrues qui saignent. Elle "remue le couteau dans la plaie", joue avec les fourchettes pour bien saisir les betteraves. La douleur est partie mais restent les trous, les blessures. La meilleure des couturières ne pourra redonner son aspect d'origine à ce vetement tailladé aux ciseaux. J'imagine les futures coutures comme des cicatrices. Les betteraves sont remises une àune dans le sac, comme pour les compter encore une fois. Compter ses blessures, rassemblées dans le sac de coton que Bucher, Claudia; frappe violemment sur le sol. Elle répète ce geste jusqu'à épuisement: quand elle s'arrete, elle halète, et le sac complètement rouge a laissé une trace sanglante, comme celle d'un corps éclaté sur le sol. La performeure est toujours belle, mais d'une beauté que seules la force et la colère peuvent donner. Une force cachée, celle qu'on vient chercher en soi quand il faut lutter, celle qui nous révèle. La transformation est achevée. Bucher, Claudia; est revenue à sa situation de départ, mais elle a changé. Nous aussi. Florent Schmitt, RIAP, Internationale d’art performance de Québec, September 2012

Tags

vwg:declare 2015 Fotos / Photos voc:voc_Genres:voc_Body Art voc:voc_Themen:voc_Körpererfahrung voc:voc_Qualitäten:voc_bildhaft voc:voc_Qualitäten:voc_expressiv voc:voc_Materialien:voc_Esswaren voc:voc_Materialien:voc_Textilien voc:voc_Mittel:voc_Körper und Objekt voc:voc_Mittel:voc_Musik voc:voc_Räume:voc_Club

Queries

Bang Bang

References

Full spec

anderesformat
camera
Nienburg, Rob
dauer
30 Min.
doctype
Dokumentation einer Performance/Aktion / Documentation of a performance/action
eventcurator
Giallorenzo, Paul
eventplace
Elastic Arts, Chicago, US
festival
Program of the music venue/art gallery Elastic Arts
function
Künstlerin
jahrgang
1971
medium
Fotos / Photos
performers
remark
schlagwort
Genres:Body Art;Themen:Körpererfahrung;Qualitäten:bildhaft;Qualitäten:expressiv;Materialien:Esswaren;Materialien:Textilien;Mittel:Körper und Objekt;Mittel:Musik;Räume:Club
sprache
deu